Nichée dans la partie Est de la commune de Sanary-sur-Mer, en bordure du territoire d’Ollioules, encadrée par l’échangeur autoroutier au Nord, la voie ferrée au Sud et le chemin Saint-Roch à l’Ouest, la zone de La Baou s’affirme comme un lieu stratégique au potentiel économique croissant tel qu’identifié au Schéma de Cohérence Territoriale Provence Méditerranée (SCOT). Eco-technopole en devenir, cette zone majeure, dédiée à l’activité et au renouveau urbain, est sur le point d’atteindre une nouvelle étape déterminante dans son développement.
Le site de La Baou entre désormais dans une phase de transformation ambitieuse.
L’intention de ce futur projet d’éco-technopole est de conjuguer harmonieusement centre de vie, activités tertiaires et logements sociaux et non sociaux. Pour l’orchestrer la Ville de Sanary travaille main dans la main avec la Communauté d’Agglomération Sud Sainte-Baume, garante du développement économique et l’Établissement Public Foncier (EPF) PACA, œuvrant lui à la maîtrise foncière.
La synergie entre ces trois acteurs majeurs a été officialisée par une convention tripartite signée en 2017. C’est cette coopération qui a permis la première étape du projet : la création d’une zone d’aménagement différé (ZAD) délimitant environ 20 hectares dédiés à une diversité d’activités.
Désormais, un tournant majeur se profile pour la fin 2023 : la volonté de maîtrise d’une dizaine d’hectares, dont l’EPF PACA a déjà acquis à l’amiable plus de la moitié.
« Notre objectif pour le dernier trimestre de cette année est de parvenir à lancer la démarche de maîtrise foncière de cette première étape », annonce fièrement le Maire de Sanary-sur-Mer.
En effet, cette étape cruciale consiste au lancement d’une déclaration d’utilité publique (DUP) visant à obtenir une réserve foncière, complétant ainsi les acquisitions amiables déjà conclues avec l’EPF PACA. Cette démarche s’impose comme la clé pour mettre en œuvre un futur projet cohérent et harmonieux.
Il s’agit de créer un pôle accueillant une mixité d’activités tertiaires et de services, dans le respect de l’environnement, de la protection des puits de captage et du bien-être des résidents. Des logements locatifs sociaux et non sociaux compléteront cet ensemble, en intégrant éventuellement, dans la continuité de la démarche communale, le principe du bail à construction pour favoriser l’occupation par les actifs de la zone. Une grande partie du site devra être dédiée à l’implantation d’entreprises.
Un centre de vie, accueillant des équipements publics et des services, est également envisagé, s’inscrivant ainsi dans une dynamique de développement rationnel avec un réseau routier pensé pour garantir la sécurité, la fluidité et la praticité à ses usagers.
20, c’est le nombre global d’hectares dédiés au développement de ce futur éco-technopole.
Retrouver l’article dans le Mieux Vivre n°290 du mois de Septembre 2023.
